8 cartes. Seulement 8 cartes pour essayer de faire le meilleur score. Mais quel casse-tête. Car il faut penser à l’envers.
Le jeu se déroule de gauche à droite dans un premier temps, mais la résolution se fera de droite à gauche. Donc il faut prévoir des cartes avec conditions qui feront des points en amont et essayer de se débrouiller pour remplir ces conditions avec des cartes génératrices de ressources ensuite. Sachant qu’en plus, les numéros posés vont déterminer l’ordre des joueurs pour prendre une carte de la rivière, cela peut poser des problèmes. Ay caramba !
De plus, les numéros ont une autre importance car les placer en ordre croissant vous permet de piocher des cartes « sanctuaire » qui vont octroyer des bonus (des ressources, des points de victoire, etc).
Alors, oui, il y a le hasard des cartes, on n’en a que 3 par manche, et on va être tributaire très fortement de notre première main. Cependant, c’est la résolution de ce casse-tête pour essayer de s’en sortir le mieux qui fait tout le sel du jeu.
Et surtout, cette façon de jouer et penser à l’envers, c’est très original.
Graphiquement, c’est pas trop ma tasse de thé, et puis les icônes ne ressemblent à pas grand-chose, même si elles ont un sens dans la thématique. L’okiko me fait penser à une tête de démon, l’érodoré à un ananas, et l’uddu ne ressemble à rien… Mais c’est superficiel, la réflexion l’emporte.
Original, simple, relativement rapide, facile à expliquer, mais qui demande un petit temps d’adaptation pour se familiariser avec cette façon de penser, Faraway est une belle réussite.
Nombre de parties: quelques parties jouées (2-5)
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