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Kanagawa: les photos reportages

Chez Iello, on trouve des tables jouant au magnifique Kanagawa, un de mes coups de coeur d'Essen 2016.

En pleine concentration sur une partie à deux du superbe Kanagawa. Chaque joueur est un élève artiste peintre, qui doit partager son temps entre approfondir son apprentissage pour gagner l'accès à des actions du jeu, et réaliser une oeuvre qui devra rapporter autant de points de victoire que possible.

Une partie de Kanagawa

Une partie de Kanagawa à 4 joueurs.

Découverte de Kanagawa

Une partie de Kanagawa

Une partie de Kanagawa

Kanagawa

Kanagawa est ma découverte préférée du salon.

Le jeu est signé Bruno Cathala et Charles Chevallier mais, pour le coup, je dois absolument mentionner Jade Mosch, l'illustratrice, qui compte comme actrice à part entière du bonheur que procure le jeu. La réalisation est magnifique. Le matériel aussi, avec le tablier de bambou qui accueille les lots de cartes que les joueurs devront choisir.

La bonne nouvelle, c'est que le jeu est à la hauteur du plaisir visuel. Et même très largement.

Chaque joueur est un apprenti artiste, qui va réaliser l'oeuvre de sa vie et espérer qu'elle aura la plus grande valeur artistique de son école.

Les cartes du jeu ont une double fonction.

Pour une moitié, la carte représente une partie de l'oeuvre. Le fond de la carte représente un paysage, et l'apprenti artiste ne peut le peindre que s'il en a acquis l'enseignement. Le haut de la carte illustre une saison, et l'apprenti artiste tentera de conserver une harmonie des saisons dans son oeuvre (la plus longue séquence d'une même saison lui rapportera le double de valeur artistique). Le centre de la carte représente un sujet qui peut être un personnage, un animal ou un bâtiment. Là aussi, l'apprenti artiste tentera de les marier harmonieusement pour gagner des cartes d'accomplissement qui offrent des points de victoire supplémentaires.

Pour l'autre moitié, la carte représente l'atelier de l'apprenti artiste. Il symbolise l'enseignement que l'apprenti a reçu et les actions qu'il est capable d'accomplir. Par exemple, il gagnera des pinceaux, des compétences en dessin de certains paysages etc.

Au cours d'une manche, on étalera sur le tablier autant de cartes que de joueurs. Chaque joueur a alors le choix entre attendre pour poursuivre son enseignement (en clair, passer son tour pour attendre l'ajout d'une nouvelle rangée de cartes, dans l'espoir de gagner un plus gros lot de cartes, mais au risque de voir un lot de cartes raflé par un adversaire), ou passer à l'action. En passant à l'action, le joueur choisit un lot de cartes, puis choisit la façon dont il les place sur son jeu: côté atelier pour augmenter sa capacité d'action, ou côté peinture pour agrandir son oeuvre.

Au centre de la table, on trouve aussi des cartes d'accomplissement qui offrent des points de victoire en fonction d'objectifs atteints. Quand un joueur réalise un accomplissement, il a le choix entre prendre la carte correspondante, ou faire preuve de patience en espérant réaliser un accomplissement plus important et plus rémunérateur en points de victoire. Mais bien sûr, au risque de se voir rafler l'accomplissement par un autre joueur.

Le jeu est un bonheur à pratiquer, à la fois pour l'intelligence de sa mécanique, de l'élégance de son thème, et de la beauté de sa réalisation.



Kanagawa en action

Kanagawa en action