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22/04/2006: Gencon 2006: pour la première fois en France

La photo parle d'elle-même pour la beauté du matériel.

Le contenu de la boîte est un "chantier de construction", que l'on retire de la boîte et que l'on place de côté.

Le fond de la boîte est retourné et représente un palais en construction.

Par-dessus le palais, un plateau représente un jardin et ses palmiers, sur lequel on placera des mosaïques, un piédestal et le trône de Cléopâtre.

Autour du palais, on construira des murs d'enceinte.

Devant le palais, on construira les portes, bien sûr, devant lesquelles on place un plateau représentant une allée, bordée de sphinx et d'obélisques.

Au cours de la partie, au fur et à mesure des constructions, Cléopâtre progressera sur l'allée, jusqu'à signaler la fin de la partie lorsqu'elle atteindra les portes du palais.



Les joueurs sont des architectes concurrents, qui souhaitent tous s'attirer les faveurs de Cléopâtre en contribuant au maximum à la construction du palais et son décorum. Les joueurs peuvent y aller "à la régulière", mais la tentation de la corruption est grande, car elle permet d'accélérer considérablement la construction. Mais attention, vous devez rester suffisamment discrets, car Cléopâtre jettera le plus corrompu des joueurs aux crocodiles, quelle que soit sa richesse. Parmi les "survivants", c'est l'architecte le plus riche qui gagnera la partie. Pour cela, les joueurs gagnent des "talents" chaque fois qu'ils construisent (ou dans certains cas particuliers).

Sur la photo, on voit l'allée en construction, empruntée par Cléopâtre.

La mécanique de jeu se résume très simplement: à chaque tour de jeu, le joueur a le choix entre se rendre au marché, c'est-à-dire piocher de nouvelles cartes de ressources, ou construire, en dépensant les cartes de ressources. Certaines cartes sont corrompues, ou représentent des personnages douteux, mais dont la complicité vous facilitera la tâche.

Le jeu vous invite à collectionner parcimonieusement vos ressources, à négocier certains échanges, à bluffer sur votre niveau de corruption, à gérer votre générosité vis-à-vis des prêtres pour racheter votre corruption (ou au contraire en reprendre)...

Les parties sont dynamiques, dans un esprit proche des Aventuriers du rail (pour la gestion de collection et dépense des ressources), mais avec une plus grande variété d'événements qui fait penser aux Chevaliers de la Table Ronde.

Days of Wonder est donc fidèle à sa ligne éditoriale, de proposer des jeux qui flirtent sur la frontière entre jeu grand public (abordable) et jeu pour joueurs.



La présentation (je crois que c'est une avant-première) du nouveau jeu de figurines proposé par Asmodee: "Hell Dorado".

Encore "Hell Dorado".

Il y a plusieurs aires de jeu dans la convention, avec bien sûr des tables et des chaises. Pour ce qui est des jeux, on pouvait simplement demander à l'accueil des éditeurs. On pouvait aussi jouer pendant les tournois. Il n'était pas toujours facile d'obtenir des boîtes de jeux. Nous n'avons pas réussi à essayer tout ce que nous souhaitions. Je crois que les organisateurs ont eu plus de joueurs que prévu. A revoir aussi, les tables trop petites, avec une barre qui coupe les jambes quand on est à 4 autour, et qui ne s'assemblent pas bien lorsque l'on veut jouer à des jeux plus grands. Ce sont des petits détails à revoir pour l'année prochaine, surtout s'il y a encore plus de monde. Mais ceci n'a gâché en rien le plaisir de jouer, et le plus important était parfait: l'accueil et la sympathie des animateurs et des organisateurs.