18/04/2009: Reportage de la 62ème soirée Jeux de NIM

	Jamaica: puisque l'on parle de régal visuel, il faut congratuler Gameworks qui a mûrement réfléchi et conçu avec raffinement chaque détail de la boîte de Jamaica, du thermoformage de rangement, des éléments de jeu, du graphisme, et même de la règle du jeu. En plus, Jamaica est amusant, très riche pour un jeu qui se veut "familial", au point que l'on ne s'en lasse pas après des dizaines de parties (des centaines, même, m'a précisé Robert, qui y joue sans relâche avec son fils qui ne veut plus jouer qu'à Jamaica).
	Dice Town: c'est un signe que l'engouement de la soirée découverte de Dice Town n'était pas un feu de paille. On a entendu les dés danser dans les gobelets au cours de la soirée. Carine, dans ses animations auprès des jeunes, m'a aussi rapporté que Dice Town plait beaucoup par son ambiance Western et Poker.
	L' Âge de Pierre: la grande force de ce jeu de "production-construction", c'est son thème très intégré à la mécanique. On se voit vraiment en chef de tribu, à chasser, cultiver, fabriquer des outils, collecter des ressources, construire, et agrandir la tribu (avec l'inévitable clin d'œil au "ngolo dans la case" quand j'explique le jeu). Le graphisme super-raffiné, le gobelet en cuir pour lancer les dés, les ressources aux formes originales (on échappe aux sempiternels petits cubes colorés), contribuent au plaisir du jeu.
	Yspahan: tout comme Metropolys, c'est un jeu de Sébastien Pauchon édité par Ystari Games. Comme le jeu est riche et relativement abstrait, l'explication de sa règle fait parfois un peu peur (la ville, la caravane, les bâtiments, les cartes spéciales, par où commencer?), mais en accompagnant les joueurs le temps d'un tour de jeu, tout s'éclaircit. J'aime bien la fluidité d'Yspahan, ses possibilités stratégiques, et surtout sa tour de dés dans laquelle on choisit les actions à réaliser. En parlant de tour de dés, j'ai retrouvé un plaisir comparable récemment dans le jeu Livingstone, dont je parlerai prochainement.
	Metropolys
	Keltis: le jeu de l'année allemand 2008, par Reiner Knizia