Kezako
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Associé à un autre dessinateur avec qui vous n'avez pas le droit de communiquer, vous devez faire deviner un mot, sans crayon, sans parler, en posant chacun votre tour perles et baguettes sur la table. Sous la pression du temps, les autres joueurs tentent de décrypter le plus vite possible votre chef d'œuvre collectif!
Un jeu de Claude Weber,
illustré par Arnaud Quéré,
édité par Cocktail Games (2007)
 | Spiel des Jahres
Finaliste (1996) |
| Disponibilité: | Plus disponible à la vente |
Une vue d'ensemble du matériel de jeu. Chaque défi impose à 2 joueurs de réaliser ensemble un dessin, en posant tour à tour un élément du dessin: grand ou petit bâton, grosse ou petite perle. Les autres joueurs doivent deviner ce que représente le dessin. La difficulté, c'est que les 2 joueurs ne peuvent pas communiquer, ils ne peuvent donc pas se mettre d'accord sur la façon de représenter le dessin. Le résultat: des résultats surprenants et souvent drôles.
Un arbre | 
Un camion |
Une église | 
Une locomotive |
Un dinosaure | 
Une ambulance |
Le Sexe | 
Un canon |
Un chat | 
Un avion |
Vous pensiez déjà bien connaître le genre de jeu où l'on doit réaliser un dessin imposé à faire deviner aux autres joueurs. Détrompez vous, Kezako innove et vous fera passer des moments créatifs et drôles.
L'originalité de Kezako, c'est que ce sont deux joueurs qui, ensemble, doivent réaliser un dessin imposé à faire deviner aux autres joueurs. Mais avec une difficulté de taille: ces deux joueurs n'ont pas le droit de se consulter sur la manière de réaliser le dessin. Le temps d'un sablier, les deux "artistes" tentent donc de faire découvrir un dessin aux autres joueurs tout en essayant de comprendre leur partenaire. Ce qui réserve souvent des surprises!
Pour varier les plaisirs, on désigne un duo de joueurs différent à chaque tour de jeu: il y a des aides de jeu pour vous aider à désigner les duos.
Kezako tient dans une boîte au format similaire à Unanimo et Contrario, en un peu plus épais. Elle contient un jeu de cartes, de couleurs jaune, orange et rouge, pour des défis faciles, moyens et difficiles. Selon votre envie, vous pouvez choisir le niveau de jeu. Par exemple, vous pouvez jouer en famille, entre parents et enfants, au niveau facile. Vous pouvez aussi, entre adultes confirmés, jouer les cartes difficiles, ou encore vous en remettre au hasard du mélange des cartes. La boîte contient aussi des bâtons de grande et petite taille, des très jolies billes plates pour réaliser les dessins, des jetons pour récompenser les artistes et les joueurs qui trouvent les mots dessinés.
J'aime Kezako, parce qu'il invite chaque duo de joueurs à la coopération le temps d'un tour de jeu, parce qu'il invite à comprendre l'autre et trouver un langage commun, parce qu'il réserve toujours des surprises même sur les dessins les plus simples (je me souviens, par exemple, de la difficulté de faire deviner un nez). Mais aussi parce qu'il tient dans une petite boîte que l'on peut emporter facilement, parce que le matériel est parfait, et parce qu'il est réutilisable à l'infini (on peut facilement inventer de nouveaux mots à faire découvrir).
Les raisons d'aimer
- La jolie boîte métallique qui s'emporte partout et le matériel parfait.
- C'est un jeu de compétition et curieusement, on le vit plutôt comme un jeu de coopération grâce aux duos de dessinateurs.
- Un nouveau jeu bienvenu pour jouer en groupe, y compris en famille.
On pourra reprocher
- Il y a des cartes rouges déjà difficiles en solo (j'ai essayé), que j'imagine pratiquement irréalisables en duo.
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