Accrochez vos ceintures (d'astéroïdes)
Quand les mécanismes de Troyes et de Solenia s'unissent pour une B.A.
B.A. pour Bombe Absolue, Boucherie Astronomique (à moins que ce ne soit l'inverse).
Une grosse attente pour une grosse boîte... que l'on s'empresse d'ouvrir.
Une première évidence : le matériel est immense (une grande table de jeu est nécessaire), tant en quantité qu'en qualité. OK. Ca chatouille l'oeil, c'est bien beau mais qu'en est-il derrière l'emballage?
Comme pour le matos, c'est du lourd, du très lourd. On se rend compte dès la lecture des règles que la Bête ne se laissera pas domptée facilement, tant les possibilités sont nombreuses. 3 zones de jeu bien distinctes (2 communes et une individuelle), des tuiles technologie, des cartes à usages multiples, un vaisseau-mère à déplacer et des civilisations amies à conquérir dans un Espace dynamique ( hello Solenia!), des actions dictées par quelques dés à lancer, à modifier et/ou à acheter à nos Adversaires Internes, des cartes à activer, des ennemis communs à combattre ( hello Troyes!),... on peut vite être dépassé par les nombreux évènements...
Trop peut-être? Et bien non, car ces mécanismes profondément différents (productions, déplacements, déploiements, activations, réparations - oui,oui, les pluriels sont volontaires et de rigueur - et le "reboot"), s'imbriquent à la perfection comme un énorme coucou suisse. Et malgré ce beau bordel intergalactique, l'équilibre est parfait, tout simplement par ce qu'aucune des actions ne peut être négligée et qu'aucune n'est prédominante pour mener à la victoire. C'est justement ce mélange subtil de coopération, d'opportunisme et de gestion du temps et des ressources qui offre toute la profondeur à ce jeu.
Et au cas où le pilotage du Black Angel et la gestion de ses I.A's se révelerait au final un peu trop simple, il y a un mode "avancé", que je me ferai un plaisir de tester... dans quelques années.
Nombre de parties: quelques parties jouées (2-5)
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