Codex Naturalis, dans sa boîte en métal, est un jeu de pose de cartes et de course aux points. N'allez pas chercher plus loin que le thème proposé, il ne sera ni plus ni moins question que d'avoir un bon moteur de ressources (papillons, parchemins,...) afin de s'en servir pour poser des cartes qui vous permettront de marquer des points de victoire, pendant la partie, et en fin de partie.
Au niveau du matériel, il n'y a vraiment rien à dire. La boîte en métal est jolie et à l'intérieur, on n'est pas déçu non plus. Les cartes sont jolies et bien décorées et le plateau de score est de bonne facture.
En début de partie, chaque joueur reçoit une carte de départ (elles sont différentes). Vous pouvez la placer recto ou verso, elles vous donnent soit des ressources permanentes ou la possibilité d'avoir plus de coins donc d'étendre votre Codex plus largement. Oui, c'est un jeu qui prend de la place, attention. On révèle 2 contrats communs qui seront comptabilisés en fin de partie, et chaque joueur reçoit deux cartes ressources et une carte dorée, ainsi qu'un contrat secret.
En terme de gameplay, rien de plus simple et de plus classique. On pose une carte et on pioche une nouvelle carte. La pose ne peut se faire qu'en utilisant les coins utilisables des cartes (certaines cartes ne vous permettent pas d'utiliser tous leurs coins), et il faudra bien faire attention aux ressources que vous garderez devant vous, car oui, on peut recouvrir une ressource également.
La pose des cartes va demander réflexion, planification et optimisation. Mais même pour des joueurs atteints d'Analysis Paralysis, le tour est assez rapide.
La fin de partie arrive plus vite qu'on ne le pense car une fois qu'on a un bon moteur de ressources, les cartes contrats peuvent se poser assez rapidement.
Joli, simple, rapide, facile à expliquer, peu encombrant et suffisamment stratégique pour être intéressant, Codex Universalis est une bonne petite surprise, même si on joue un peu tous dans notre coin.
Nombre de parties: une partie jouée (1)
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