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22/10/2009: Essen 2009: la fête des jeux de société

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Gameworks

Gameworks, c'est l'éditeur qui a l'obsession du sans faute. Chacun de ses jeux apporte un plaisir particulier au niveau de l'originalité, du plaisir du jeu, et de la perfection de la finition. Je sais, je superlativise, mais un éditeur qui signe coup sur coup des beaux jeux comme Animalia, Jamaica et Kimaloé mérite l'admiration.

Tout ça pour vous dire que Jaipur, le nouveau jeu de Sébastien Pauchon, suscitait ma curiosité.

Jaipur

Ce n'est pas aujourd'hui que vous m'entendrez me plaindre de Gameworks. Au contraire, Jaipur s'inscrit au tableau des coups de cœur du salon.

Jaipur est un jeu pour 2 joueurs, dans un format proche d'Animalia (cartes et gros jetons). Les joueurs y incarnent des marchands cherchant la reconnaissance du Maharaja.

Au marché (qui se trouve au centre de la table, commun pour les 2 joueurs), les joueurs vont acheter ou troquer des marchandises ou des chameaux pour les revendre et en tirer le meilleur profit.

Le troc et le rôle particulier des chameaux dans le jeu créent une interaction forte entre les joueurs: quelles ressources prendre ou laisser à l'adversaire, quelle ressource lui offrir en troc, quelle opportunité lui donner de renouveler l'offre du marché? Autant de décisions tactique que vous devrez prendre au cours de la manche.

En deux parties jouées sur le salon, je n'ai bien sûr pas appris à maîtriser le jeu, mais j'ai compris la finesse des choix qu'il propose. Et déjà, j'aspire à y rejouer. Moi qui proposais souvent Les Cités perdues en jeu de cartes pour deux joueurs, je sens que Jaipur rejoindra mes favoris.

Jaipur, un aperçu des cartes et des jetons

Sébastien Pauchon et Malcolm Braff

Jaipur

Jamaica en action

Libellud

Libellud se trouvait sur le "village" Asmodee du palais 12. Sous le projecteur de Libellud, l'actuel seul et unique jeu de l'éditeur, mais quel jeu!

Dixit

Dois-je encore le présenter? Dixit est tout particulier. Souvent, le matériel et le graphisme d'un jeu font partie de a "post production", ils "aident" le jeu a être apprécié. Mais dans Dixit, le jeu et ses illustrations forment un tout indissociable. Le jeu est frais parce que les illustrations de Marie Cardouat sont poétiques et pleines de fraîcheurs, et pertinent parce que les illustrations sont le fruit d'un travail scrupuleux de préparation par son auteur Jean-Louis Roubira.

La "recette" du jeu est universelle, et Dixit le prouve en se propageant d'un pays à l'autre, en faisant parler de lui comme une originalité ludique, en collectionnant les reconnaissances et les prix.

Le mieux que l'on puisse souhaiter à Dixit, c'est un succès durable. Qu'il devienne un "classique" en quelque sorte.

Dixit aux côtés de Régis Bonnessée, le fondateur de Libellud.

Régis qui un jour dans sa grande jeunesse (comment ça, il est encore jeune?) a imaginé le jeu Marchands d'Empire, devenu Himalaya, et dont il se rappelle à peine de la règle aujourd'hui (vous voyez bien qu'il vieillit, ce garçon ;) ).

Dixit en action
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