Panier 0 article

Skybridge

Galerie photo | L'avis de NIM | Avis des joueurs | Reportage photo | Autres jeux à voir | Commentaires

Skybridge (couverture)

Construisez les bâtiments d'une ville en empilant des blocs d'étages, des ponts reliant les bâtiments et des toits au sommet des bâtiments. Pour être le vainqueur de la partie, vous devrez être le plus grand bâtisseur.

Un jeu de Adam Ritchey,
édité par Gigamic (2006)

Spiel des Jahres
Jeu recommandé (2007)
Disponibilité:Plus disponible à la vente
Cote cœur de NIM:
Cote cœur joueurs:postez un avis
Joueurs:2 - 4
Âge:à partir de 8 ans
Durée:Court (<30 min)
Public:un jeune ado (8-12 ans)
un ado (12-16 ans)
un adulte (16 ans et +)
 
Type:Jeu d'empilement et de placement
Thèmes:Abstrait
Urbanisme / Construction
 
Complexité: simple  
Réflexion:   concentré
Stratégie:   stratégique
Interactivité:   interactif
Convivialité: calme  
Contrôle:   grand contrôle
Thème: abstrait  
Matériel:   excellent matériel
 
Top Jeux de société de stratégie
Top Jeux de société en bois
Top Jeux de société les plus beaux
Jeu en bois
 
Autres sélections:Jeux de société - pour jouer en famille
Jeux de société - pour un jeune ado (8-12 ans)
Jeux de société - pour un ado (12-16 ans)
Jeux de société - pour un adulte (16 ans et +)
Jeux de société - pour 2 joueurs

Galerie photo


Construisez une magnifique cité en bois, avec des blocs, des ponts et des toits de 4 couleurs différentes.

L'avis de NIM

Quand on découvre Skybridge, on se délecte que Gigamic en ait réalisé l'édition, car cette ville composées de blocs en bois colorés est de toute beauté.

Skybridge s'intègre aussi parfaitement dans la ligne éditoriale de l'éditeur, au même titre que les célèbres Quoridor, Quarto etc.: une règle simple, un jeu intelligent toujours teinté d'une touche originale.

Dans Skybridge, chaque joueur possède deux toits d'immeubles, un pont (d'une hauteur équivalente à un étage d'immeuble) et des blocs de deux ou trois étages. A trois ou quatre joueurs, chacun sa couleur. A deux joueurs, chacun deux couleurs.

Tour à tour, chaque joueur doit poser une pièce sur le plateau de jeu en bois recouvert de neuf fondations d'immeubles. Les contraintes sont les suivantes:

  • On ne peut jamais empiler deux pièces de couleur identique.
  • On ne peut pas poser un bloc sur un immeuble s'il est possible de poser ce même bloc sur un autre immeuble à un niveau inférieur.
  • Un pont doit relier deux immeubles voisins de même hauteur.
  • Un toit se pose par-dessus un immeuble et clôture la construction de cet immeuble.

Chaque immeuble est neutre jusqu'à ce qu'un joueur y place un toit. Lorsqu'un joueur couvre un immeuble d'un toit, l'immeuble lui rapporte autant de points de victoire qu'il ne compte d'étages. En bonus, si l'immeuble contient un pont de même couleur que le toit, le joueur gagne autant de points de victoire que le nombre d'étages de l'immeuble relié par le pont.

Lorsque tous les joueurs ont posé leurs toits, la partie prend fin et on détermine le gagnant par comptage des points de victoire.

Tout le sel du jeu vient du placement des ponts. Sans eux, les joueurs empileraient tous leurs blocs pour former une ville de hauteur uniforme, en conséquence de la contrainte de pose des blocs. En final, chacun coifferait la ville de ses toits et gagnerait un nombre de points de victoire identique.

Avec les ponts, tout change, puisqu'un joueur est susceptible de gagner les points de victoire de deux immeubles pour un seul toit.

Du coup, la pose d'un pont devient une menace, et les joueurs tentent autant que possible d'en empêcher la pose. Lorsqu'un joueur parvient à poser son pont, il a tout intérêt à ce que les deux immeubles concernés montent au plus haut avant d'y placer un toit. Mais d'autre part, les autres joueurs pas intérêt à faire monter l'immeuble, ni à laisser le joueur y poser son propre toit. Une course à la façon "stop ou encore?" s'engage alors pour le propriétaire du pont: tente-t-il d'élever encore l'immeuble au risque de le voir coiffé d'un toit adverse, ou coiffe-t-il l'immeuble rapidement pour une récompense moindre? Ses adversaires font eux aussi face à un dilemme: est-ce que je sacrifie un toit pour l'empêcher de profiter du bénéfice de son pont?

A deux joueurs, le contrôle du jeu est total et donc la stratégie et la psychologie jouent à plein.

A quatre joueurs, la partie devient beaucoup moins contrôlable. Mais une nouvelle dimension amusante apparaît: l'obligation de mini-alliances pour contrer les joueurs menaçants. Skybridge devient alors un jeu plus interactif.

En regard de la splendeur du matériel, le prix de Skybridge se justifie amplement, au même titre que les autres jeux de stratégie en bois de Gigamic.

J'aime beaucoup cette collection de jeux en bois. J'ai pris plaisir à jouer à Skybridge, et j'ai hâte de découvrir le prochain jeu de la gamme!

Les raisons d'aimer

  • L'esthétique de la superposition des blocs colorés.
  • Excellente combinaison de stratégie / psychologie à 2 joueurs.

On pourra reprocher

  • Manque criant de contrôle stratégique à 4 joueurs, bien que le jeu soit sympathique dans ce cas.

L'avis des joueurs

Connectez-vous pour poster un avis

Reportage photo

Consultez la photo de reportage de "Skybridge". CLIQUEZ ICI.

Autres jeux à voir