Delirium très mince.
Commencons par les (évidents!) points positifs: un matériel de gue-din, tant en contenu qu'en couleurs (le délire "punk", on aime ou on aime pas, mais le matos ne laisse vraiment pas indifférent), une mécanique simple qui roule plutôt pas mal, avec le super-classique dilemme made in Cathala (carte forte vs. mauvaise position au prochain tour) qu'il arrive toujours à revisiter avec une certaine originalité, la possibilité d'accumuler (au prix de quelques tours de passe-passe) les cartes identiques, les deux actions semi-contraintes par les aiguilles couplées,... Ca tourne bien vite comme une horloge (trop?) bien huilée.
Car c'est peut-être là le "hic". Une fois la découverte passée, je me suis vite laissé surprendre à trouver que Imaginarium, pour un "jeu de course", fini par se traîner en longueur, et souffre d'une certaine répétitivité (à la fois pendant et au fil des parties) . Le bric-à-brac apparent, offrant a priori une infinité de combinaisons possibles, tend à disparaître après quelques parties, pour ne rester au final que quelques super-combos qui tuent un peu le plaisir du jeu. Personnellement, c'est d'une part le déséquilibre entre les différents assistants, et d'autre part la nécessité (sous cette forme) des cartes d'attaque (rouge, à usage unique!) et de défense (verte), qui me laissent un peu dubitatif....
Cela reste évidemment un jeu agréable à ressortir à l'occassion. Mais ce n'est malheureusement pas la nouvelle bombe ludique à laquelle je m'attendais. (Il faut croire que je deviens super exigeant avec les jeux de Mr. Bruno.)
Nombre de parties: beaucoup de parties jouées (plus de 5)
|