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05/11/2017: Reportage du 3ème Festival Jeux de NIM 2017

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Un festival de cette taille, c'est une année de préparation. L'aménagement de la salle-même démarre la veille, avec la disposition des tables et des chaises. Au petit matin du jour-même, nous arrivons avec tout le matériel logistique, les démos, les jeux neufs, le catering etc.

Il fait frais mais beau. C'est un atout du festival que de se dérouler aux portes du grand Parc d'Enghien. Le midi, beaucoup de visiteurs en profitent pour faire une petite balade dans le parc, histoire de prendre un bol d'air, se reposer les oreilles et se faire un plaisir d'ambiance nature. Chacun peut partager la journée à sa guise entre le festival et le parc.

Grâce à Géronimo, un sympathique distributeur belge qui nous soutient depuis la première édition du Festival, les premiers visiteurs reçoivent un sac rempli de cadeaux et goodies.

La salle est grande et vide. Normal, le festival n'a pas encore commencé

Matthieu d'Epenoux, responsable de Cocktail Games, présente le jeu Twin it!. Un jeu d'ambiance, d'observation et de rapidité, avec des dessins psychédéliques qu'il faut réunir par paires. Le jeu peut se joueur en compétition, ou par équipes ou encore en coopération.

Paper Tales est un nouveau jeu de cartes qui a tous les ingrédients pour faire saliver: deck building (on construit progressivement son jeu de cartes pour le rendre de plus en plus fort), draft (un style que 7 Wonders a popularisé dans lequel vous choisissez une carte parmi plusieurs, puis vous passez le reste à votre voisin de gauche par exemple, et du coup vous recevez le reste des cartes de votre voisin de droite dans lequel vous choisissez une carte etc.), combos (cherchez les combinaisons de cartes "qui tuent"), tout ça dans une mécanique très simple, très dynamique, plus tactique q'un 7 Wonders qui se positionne comme un jeu plus sophistiqué et stratégique que Paper Tales.

Chez Blue Orange, l'auteur Bruno Cathala a encore frappé en présentant Queendomino. Bien que née après lui, Queendomino est à voir comme une grande soeur à Kingdomino: le jeu reprend la même mécanique de base, mais l'enrichit de nouvelles mécaniques qui le rendent plus sophistiqué et plus stratégique. Si vous êtes amateurs de jeux épurés, vous trouverez votre bonheur avec Kingdomino, si un poil de sophistication et de stratégie supplémentaire ne vous font pas peur, alors votez pour Queendomino.

La question qui vient d'office est: si j'ai Kingdomino, est-ce que Queendomino fait doublon. La réponse est non, car petits veinards que vous êtes, vous pourrez même combiner les deux jeux pour faire un "super Queendomino".



Photosynthesis est un jeu de stratégie où chaque joueur est en charge d'assurer le développement d'une espèce d'arbre particulière dans une forêt.

Le soleil tourne autour de la forêt et baigne les arbres de lumières. Les petits arbres sont masqués par les plus grands. Les joueurs reçoivent des points d'énergie en fonction de la quantité de lumière qu'ils reçoivent du soleil. Avec cette énergie, ils peuvent planter de nouvelles graines, faire grandir des arbres déjà plantés. Pour amener ces graines et ces arbres dans la forêt, il faut en avoir à disposition, c'est aussi une action que de prendre une graine ou un arbre de la réserve et les mettre à disposition.

Le thème du jeu est superbe, tout comme la réalisation.



Pengoloo, un jeu de mémoire qui s'adresse a priori aux plus petits.

Galerapagos, un jeu qui mélange étrangement la coopération et les coups de p*te, à la façon de Koh-Lanta: il faut survivre, au risque de sacrifier quelques membres de l'équipage comme dommages collatéraux pour faire gagner le reste de l'équipe. Armez-vous d'une bonne dose de second degré pour survivre à ce genre d'épreuve ludique!

Nous sommes heureux d'avoir pu vous présenter Oliver Twist en primeur, grâce a l'éditeur Benoit Forget, ainsi qu'à Iello France et Asmodee Belux qui se sont démenés pour acheminer les toutes premières boîtes finales d'Oliver Twist sur le Festival Jeux de NIM.

D'autant plus heureux que le jeu est magnifiquement réalisé, qu'il est imaginé par deux briscards du monde ludique que sont Bruno Cathala et Sébastien Pauchon, et qu'il est à la fois accessible, malin, original et interactif (voire un peu fourbe sur les bords).



Oliver Twist s'inspire du roman éponyme de Charles Dickens.

Les joueurs incarnent une bande de gamins qui commettent des larcins pour gagner quelques sous et la "bienveillance" (ou plutôt la non-malveillance) de ce vieux fourbe de Fagin. C'est tout de même chacun pour soi, car le joueur le plus "riche" en fin de partie (une richesse toute relative quand on considère le peu d'argent que les joueurs reçoivent de Fagin quand ils rapportent leur butin) obtiendra la liberté de Fagin.

Une originalité du jeu est qu'il se déroule en deux manches: une manche de jour sur un côté du plateau, suivie d'une manche de nuit sur l'autre côté du plateau.

La manche de jour se déroule avec la règle de base. Pour en faire le résumé, à son tour, un joueur va déplacer le pion "bande de gamins" dans la ville pour récolter des objets volés, des outils ou rencontrer des personnages. Alternativement au déplacement, le joueur peut décider d'aller voir Fagin pour revendre une partie de son butin, ou bien d'invoquer la capacité d'un personnage qu'il a rencontré. Comme les objets se revendent par combinaisons de jetons identiques, le joueur est souvent tenté de déplacer le pion "bande" plus loin qu'il ne faut, mais tous les jetons ignorés sont autant de menaces de se faire repérer par la police et perdre de l'argent difficilement gagné.

La manche de nuit se déroule pratiquement de la même façon, avec quelques variations originales. D'une part sur le visibilité des jetons, qui ne se dévoilent que progressivement plutôt que d'être entièrement visibles dès le début de la manche. D'autre part, avec l'apparition de cambriolages qui donnent la possibilité de gagner plus d'argent mais plus difficilement.

Comme vous le voyez sur la photo, les illustrations et le matériel sont superbes.



Une découverte du jeu Oliver Twist. La table de démo a été monopolysée toute la journée, y compris avec une file d'attente pour jouer. Il faudra que Benoit Forget pense à faire de moins bons jeux ou à en mettre plus en démo ;-)

Sur le stand de Cocktail Games, le roi du jeu d'ambiance, une grande table présente Profiler. C'est Mathieu d'Epenoux, l'éditeur du jeu, qui le présente aux joueurs.

Profiler est un jeu coopératif. Le jeu se déroule en plusieurs manches. Dans chaque manche, un joueur, différent à chaque fois, tente de faire trouver un personnage parmi 6 possibles à ses partenaires de jeu. Pour cela, il ne dispose que de 2 caractéristiques, piochées au hasard, qu'il va placer sur une échelle de 1 à 10 pour indiquer à quel point le personnage recherché correspond ou pas à ces caractéristiques.

Les autres joueurs débattent ensemble, et c'est là que le jeu devient formidable parce que les débats sont souvent très amusants. La recherche s'effectue par élimination. A chaque tour, les joueurs doivent s'accorder pour éliminer un personnage qu'ils pensent ne pas être celui recherché. Chaque personnage correctement éliminé rapporte un point de victoire. Une manche parfaite rapporte donc 5 points: 5 éliminations et un personnage finalement trouvé.



Une autre table qui n'a jamais désempli est celle d'Otys, le nouveau jeu de stratégie coédité par Pearl Games et Libellud: Pearl Games (Deus, Troyes etc.) aux commandes de la mécanique de jeu, et Libellud (Dixit, Dice Forge etc.) aux commandes de la réalisation graphique et de la conception du matériel de jeu. C'est un duo de choc, et le résultat est à la hauteur de ce que l'on pourrait rêver: un superbe jeu de stratégie.

L'éditeur Smart Games s'est taillé une solide réputation avec ses jeux de défis logiques. Dans chaque boîte de l'éditeur, un matériel de jeu (toujours joliment présenté), et un livre proposant une série de défis de difficulté croissante. Les quelques premiers défis sont toujours très simples (et souvent accessibles à des plus jeunes enfants) pour découvrir la mécanique du casse-tête et les petites astuces de réflexion. Les défis suivants se corsent petit à petit. D'ailleurs, quel que soit l'âge cible du jeu (y compris les jeux basés sur les contes d'enfants), un adulte trouvera toujours du plaisir à réaliser les défis les plus compliqués, ou en tout cas d'accompagner un enfant à les réaliser.

Chez Vincent Sélenne, de Art of Games, on présente encore Lixso qui avait déjà connu un beau succès l'année passée, et une nouveauté dont on reparle dans les prochaines photos.

Gros succès chez Smart Games, et tout particulièrement sur les défis logiques inspirés des contes d'enfants: Blanche Neige et les 7 nains, le Petit Chaperon Rouge, les trois petits cochons etc.

Repos Prod présente When I Dream, encore un gros succès sur le festival puisqu'il y avait plusieurs tables tournant en parallèle qui n'ont jamais désempli pendant tout le festival. Le succès se confirme à la caisse, puisque le jeu est dans le top vente sur le festival.

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